Deux tiers des Belges actifs apprécient le fait que leur patron ne soit pas sur leur dos lorsqu’ils travaillent à distance
Il devient de plus en plus populaire d’échanger de temps en temps des messages avec son dirigeant
69 % des travailleurs belges déclarent ne pas vouloir faire l’objet d’une microgestion lorsqu’ils travaillent à distance. Près d’un travailleur sur cinq (19 %) préfère même n’avoir aucun contact avec son dirigeant. 61 % d’entre eux, à l’inverse, affirment apprécier le fait d’avoir des contacts réguliers avec leur dirigeant lorsqu’ils ne sont pas au bureau. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par Deel, la plateforme tout-en-un de gestion des salaires et des ressources humaines destinée aux équipes mondiales, auprès de 500 travailleurs belges travaillant à distance au moins deux jours par semaine.
Estimation de la charge de travail
Une bonne communication et une bonne coordination entre le dirigeant et le travailleur sont indispensables, surtout lorsqu’on travaille régulièrement à distance, pour collaborer avec succès. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Ainsi, un quart (24 %) des Belges actifs déclarent que leur dirigeant a du mal à évaluer la charge de travail à distance. De plus, 13 % ne prennent pas cette évaluation au sérieux, car ils estiment que les dirigeants ne peuvent pas évaluer correctement la charge de travail à distance. 64 % ne sont pas d’accord avec cette affirmation, estimant que leur dirigeant peut l’évaluer correctement, quelle que soit la distance.
Surveillance à distance
En tant que dirigeant, les moments de contact mutuel sont importants pour rester au courant des activités des collaborateurs. Ainsi, la moitié (53 %) des travailleurs belges déclarent avoir des moments de concertation formels avec leur dirigeant. Ces entretiens individuels sont des rendez-vous fixes et récurrents entre les dirigeants et les collaborateurs, qui peuvent avoir lieu tant physiquement que par appel vidéo. Mais les contacts téléphoniques sont également très prisés : 37 % téléphonent régulièrement à leur dirigeant et 19 % déclarent échanger des messages avec lui/elle. Pourtant, le contact avec les dirigeants n’est pas naturel pour tout le monde : deux travailleurs sur cinq (20 %) affirment que leur dirigeant ne s’intéresse qu’au résultat de leur travail.
Sven Mol, Manager PME chez Deel : « La confiance est essentielle, surtout lorsque l’équipe travaille à distance. Le processus de recrutement est déjà extrêmement important à cet égard. Veillez à embaucher des personnes dont vous savez qu’elles sont des professionnels et assurez-vous qu’elles ont les qualités requises pour bien faire leur travail. En tant que dirigeant, votre tâche principale est de créer un environnement de travail dans lequel les équipes peuvent réussir. Cela implique d’éliminer les tâches inutiles et d’apporter un soutien là où c’est nécessaire. Tenez également votre équipe responsable des résultats en communiquant des attentes claires, en en discutant régulièrement et en fixant ensemble les objectifs suivants. Par ailleurs, tenez compte du fait que, pour certains, le travail à distance peut brouiller la frontière entre vie professionnelle et vie privée. Passer un appel rapide ou envoyer un message à un collaborateur est évidemment une bonne chose, mais veillez à ne le faire que pendant les heures de travail et éventuellement sur son téléphone professionnel. En agissant sur la base de la confiance et du respect, vous pouvez également créer un environnement de travail positif, y compris à distance. »
À propos de l’enquête
L’enquête a été menée auprès de 500 travailleurs belges qui travaillent à distance – pas au bureau – au moins deux jours par semaine. Les répondants travaillent à différents niveaux, répartis dans différents secteurs. L’étude a été réalisée par Markteffect pour le compte de Deel.